Vrai ou faux sur le cancer du sein
Vrai ou Faux N°3 : le cancer du sein ne touche que les femmes FAUX
Moins de 1% des cancers du sein diagnostiqués chaque année concerne des hommes.
Dans 15 % des cas, ce cancer du sein masculin est lié à une prédisposition génétique. Mais d’autres facteurs de risque interviennent comme le syndrome de Klinefelter (syndrome dû à une anomalie génétique, qui se traduit par un taux d’hormones mâles très bas et au contraire un taux d’hormones féminines très élevé) ; une exposition aux rayonnements et plus particulièrement au niveau du thorax ; une cirrhose du foie (qui a pour effet d’abaisser le taux d’hormones mâles et d’élever le taux d’hormones féminines).
La grande majorité des cas masculins de cancer du sein sont des carcinomes canalaires infiltrants, exprimant les récepteurs aux hormones, comme chez les femmes, et sont traités avec le même arsenal thérapeutique.
Vrai ou Faux N°4 : les prothèses mammaires augmentent le risque de cancer du sein FAUX
Les prothèses mammaires sont considérées comme des dispositifs médicaux à risque (rupture, inflammation locale...), et sont de fait très surveillées par l’ANSM.
Les données actuelles sont formelles : elles n’augmentent pas le risque de cancer du sein. Par contre, il peut y avoir un sur-risque extrêmement faible de développer une forme rare de lymphome (cancer du système lymphatique). Une surveillance régulière est donc conseillée.
Par ailleurs, le fait d’avoir des implants n’empêche pas un dépistage régulier par mammographie, il est cependant indispensable de prévenir le radiologue avant l’examen car cela peut compliquer la lecture de la radiographie. Dans certains cas, une IRM peut être nécessaire pour compléter la mammographie.
Vrai ou Faux N°5 :Avoir des enfants protège du cancer du sein VRAI
D’après une méta-analyse publiée dans The Lancet en 2002, le risque relatif pour une femme d’être atteinte d’un cancer du sein baisserait de 7 % pour chaque nouvelle grossesse menée à terme.
La même étude a également montré que l’allaitement prolongé diminuait le risque de développer un cancer du sein. Pour le moment, les mécanismes en cause dans cette protection restent méconnus.