Mon enfant est fatigué : que faire ?

person Posté par: Legall Santé list Dans: Articles du mois Sur:

Parce que l’épuisement physique ou moral n’est pas l’apanage des adultes, mieux vaut savoir remédier au manque de tonus de notre progéniture et d’asthénie.

Réveils pénibles, difficultés d’endormissement et de concentration, mauvaise humeur, bulletin scolaire en chute libre... Inutile d’allonger la liste pour constater que notre petit accuse une nette baisse de régime. Particulièrement fréquente après l’hiver, la fatigue chez l’enfant ne résulte pourtant pas forcément d’un facteur unique. À savoir le manque de sommeil.

Certes, qu’il soit chérubin ou jeune adolescent, l’insuffisance de repos nocturne prend des allures d’évidence lorsqu’on parle de fatigue, mais elle n’est pas la seule responsable. Au banc des accusés potentiels : abus d’écrans (télévision, ordinateur, tablette informatique...), mauvaise hygiène alimentaire, contrariétés familiales, emploi du temps surchargé d’activités extrascolaires... Agissant conjointement sur l’équilibre de l’enfant, ces facteurs entraînent un épuisement physique ou psychique. Un état dont il faut se préoccuper avant qu’il ne rejaillisse sur sa croissance et son développement psychomoteur.

RESPECTEZ SES CYCLES DE SOMMEIL

Les enfants ne sont pas tous égaux face aux lois du sommeil. Selon leurs caractéristiques physiologiques, certains ont l’esprit plus en éveil le matin, d’autres sont plus actifs le soir. Les uns ont besoin de peu de sommeil pour se sentir d’attaque. Les autres ne récupèrent qu’avec une longue nuit. Partant du principe que les biorythmes individuels font loi, ce qui est valable pour un enfant, et ce, quel que soit son âge, ne le sera pas forcément pour un autre. Voilà pourquoi il est important d’identifier les besoins de récupération de votre enfant et de l’habituer à les respecter. Sieste le matin ou l’après-midi pour les plus petits (jusqu’à 3 ans), horaires de coucher fixes y compris pour les plus grands (jusqu’à 12 ans).

APPRENEZ À VOTRE ENFANT À LÂCHER PRISE

Si un manque de sommeil occasionnel ne provoque pas directement de pathologies physiologiques, cela a un impact indéniable sur la qualité de l’humeur, de la vigilance et de l’activité cérébrale diurnes. Maître mot de la journée, le bien-être est aussi celui du coucher.

Tout ce qui contribue à apaiser l’esprit de l’enfant préparera son corps à profiter d’un sommeil réparateur. Dès deux heures avant le coucher, prohibez toute activité qui mettrait ses neurones en ébullition (télévision, jeux vidéo...) et encouragez votre enfant à lire un livre ou à écouter de la musique douce.

ALLÉGEZ L’EMPLOI DU TEMPS DE VOTRE ENFANT

La mine pâlichonne de votre bambin est un signe qui ne trompe pas sur son état de fatigue. Des carences en nutriments peuvent en effet être une des causes de son épuisement. Qu’à cela ne tienne ! Choisissez les aliments capables de reconstituer ses réserves et de pallier l’anémie. Les manques de fer étant fréquentes (de 20 à 30 % des enfants de moins de 3 ans selon le Programme National Nutrition Santé), servez-lui chaque jour de la viande rouge ou du poisson. Côté légumes et féculents, misez sur les lentilles, les pois chiches, les haricots blancs et les épinards. Pensez aussi aux agrumes et aux brocolis pour la vitamine C, qui favorise l’assimilation du fer par l’organisme.

QUAND CONSULTER EN CAS DE FATIGUE QUI DURE ?

Si, malgré toute votre vigilance, votre enfant ne remonte pas la pente, consultez un médecin. Seul un examen clinique approfondi permettra de diagnostiquer une asthénie (c’est-à-dire un affaiblissement de l’état général) et d’orienter sur une thérapie adéquate.

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